2017-2019 ARGILE Chaux-de-Fonds / Neuchâtel / Chine: Shanghai et Beijing
ARGILE
Une tournée en Chine – 2019
McaM.io / Shanghai / 10 et 11 août 2019
Temple Hotel / Pékin / 13 août 2019
CCTV interview ARGILE, Beijing, 13 août 2019:
Emission filmée / Allen’s Talk, Beijing, 13 août 2019:
Emission radio-Chine française, Beijing, 13 août 2019:
http://french.cri.cn/audioonline/invivo/696/20190822/336860.html
ARGILE
Centre de culture ABC – La Chaux-de-Fonds – 2017
Un merci particulier au Centre de Culture ABC à la Chaux-de-Fonds qui a co-produit le spectacle.
Un grand merci à la Ville de la Chaux-de-Fonds, au Canton de Neuchâtel, à la Loterie Romande, aux Fondations Jan Michalski et Ernst Göhner, au Casino de Neuchâtel et à la BCN qui ont permis la création du spectacle.
2017 / ARGILE
Orélie Fuchs Chen grave sa nouvelle création dans l' »Argile »
THEATRE Le Temple allemand accueille « Argile », nouvelle création d’Orélie Fuchs Chen avec notamment le comédien Pierre-Isaïe Duc.
Un âne l’avait révélée en 2003 (« L’acteur dit: »). De la terre la confirme aujourd’hui: auteure, plasticienne, metteure en scène, Orélie Fuchs Chen signe « Argile », une co-production de l’ABC à découvrir les 9, 10 et 11 juin au Temple allemand.
Quatre humains et un carré de terre
Terre, mots, sons, mouvements, espaces…tout est prétexte à sculpter pour la Neuchâteloise Orélie Fuchs Chen. La pâte humaine est son terreau, son terrain de jeu, son matériau premier.
La pièce écrite, mise en scène et scénographiée par l’artiste neuchâteloise met aux prises un comédien tout terrain, un plasticien formé à la figuration, un musicien lunaire, une jeune danseuse et des tonnes de terre. Quatre mètres carrés d’argile meuble en guise de scène et quatre humains avec leurs désirs, leurs questionnements, leurs petites turpitudes d’humains. Terre et individus interagissent en un dialogue conjuguant matière, mots, mouvements et sons.
LA MATIERE: la scène est recouverte d’un amas de terre glaise, un monde immémorial forgé par Tan Chen, sculpteur neuchâtelois d’origine chinoise.
LES MOTS: comédien solaire capable de se vautrer dans la boue avec la désinvolture d’un prince, Pierre-Isaïe Duc porte le texte.
LA MUSIQUE: Cédric Monnin, joueur de naï (flûte de pan roumaine), taille les sons dans le vif et en live.
LE MOUVEMENT: Naomi Roth sculpte dans l’espace la chorégraphie élaborée par Chloé Wettstein.
Corps à corps troublants, dérangeants. Corps à terre d’une poésie organique. La pièce s’interroge sur la trace, le temps, la mémoire de la matière, le besoin de dire le réel. Ce qui reste de l’agitation humaine dans l’immensité de l’univers. Oui, ce qui reste: la poésie, le rêve, la beauté peut-être. La vie.
L’Express, Catherine Favre, 8 juin 2017.
Toutes les photographies ©Pierre Boldt